jeudi 28 mars 2024
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 Rapport

ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE DE L’ÉTAT
Par M. Pierre-Yves COLLOMBAT, 
Sénateur du var.

Avis présenté  au nom de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale (1) sur le projet de loi de finances pour 2016, ADOPTÉ PAR L’ASSEMBLÉE NATIONALE,

ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE DE L’ÉTAT
Par M. Pierre-Yves COLLOMBAT, Sénateur du var.

Avis présenté au nom de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage
universel, du Règlement et d’administration générale (1) sur le projet de loi de
finances pour 2015, ADOPTÉ PAR L’ASSEMBLÉE NATIONALE,
TOME I

 Rapport de M. Pierre-Yves COLLOMBAT, portant réforme de la comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.


  

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Un homme qui passe
Septembre 1991
« Je donne ce qu’il est en moi de donner. Je ne suis qu’un homme qui passe. D’autres viendront plus habiles, plus heureux peut-être, aucun plus soucieux de la France et de la dignité de la démocratie ». Ainsi se définissait G. Clemenceau comme le rapporte Charles GALFRE, dans le beau livre qu’il vient de consacrer au Tigre en Provence.
Ch. GALFRE nous aide par cet ouvrage à débrouiller une partie de l’énigme Clemenceau, l’intérêt du Tigre pour le Var n’étant pas le côté le plus clair du mystère.
Par delà les motivations strictement politiques, deux ressorts de cet attachement : le Var est une terre méditerranéenne, autant dire grecque, autant dire le berceau de la raison, de la civilisation, de la république ; c’était une terre à la fois rebelle et généreuse. Si, comme le dira Léon Daudet « Clemenceau avait l’irrespect chevillé dans une âme généreuse », on peut comprendre ce choix pour notre département.
Pourtant, Clemenceau a une autre face, plutôt anglo-saxonne que méditerranéenne. Cela expliquerait son attachement à la transformation politique et sociale par la loi et le fonctionnement régulier de l’institution républicaine, son absence d’état d’âme – jusqu’à l’acharnement comme dans la répression de la révolte viticole ou des menées pacifistes – quand il s’agit de placer la force au service du Droit, de la République, de la Nation.
On lui attribue paraît-il ce mot : « Tous les désastres de la démocratie viennent de son mépris pour la force ; sans elle, rien ne se fonde et rien ne s’écroule ».
Quand on visite à Saint Vincent sur Jard, en Vendée, la maison où s’acheva sa vie, on a l’impression de renouer avec la tradition des pères fondateurs de la République… américaine. Ce mélange de grandeur et de modestie est tout à fait surprenant. L’élu du peuple rend visible la grandeur de ce peuple et demeure simple citoyen dans le même moment.
Il ne détient pas, fut-ce temporairement, le Pouvoir du peuple, il a simplement le devoir d’en user au mieux. On est loin de la démocratie clientéliste des bords de la Méditerranée et on peut craindre que Clemenceau n’ait guère apprécié le rôle de prestataire de service que ses électeurs voulaient lui faire jouer.
Au total, le Tigre n’aura pas séjourné longtemps en Provence. Les difficultés des communications, son rôle national l’obligeant à séjourner surtout dans la capitale, ne l’expliquent pas totalement. Il en fallait plus à ce voyageur infatigable jusqu’au soir de sa vie.
Mais un homme qui passe, pouvait-il s’arrêter ailleurs qu’au bord de l’océan ?
 

Le Maire, la vache, le Préfet... | Page 20 sur 24 | Voeux 1991

  

 PUBLICATIONS

La lettre du Sénateur N° 45 Octobre Novembre Décembre 2015 

LA CRISE GRECQUE ET LE THEÂTRE PARLEMENTAIRE

POURQUOI L’ACCORD DE BRUXELLES EST UNE TROMPERIE

RETOUR SUR LA LOI MACRON (7/17 avril, 4/12 mai 2015)

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